ZITAT
Pour ce qui est du remplacement du FAMAS, je regrette comme vous que cette arme ne puisse être française. Les équipements de petit calibre sont des équipements de cohérence. Malheureusement ce sont les premiers à être supprimés lors des arbitrages budgétaires. Nous savons que nous garderons le calibre 5,56 et que nous achèterons sur étagère deux versions ; une version standard à canon long principalement pour les unités d'infanterie, une version à canon court pour les autres. La cible du programme, toutes armées confondues, est de 60 000 pour la version standard. Le coût sera de l'ordre de 400 millions d'euros pour les trois armées. D'ici 2013, sera lancée l'appel d'offres et le matériel retenu devra bien sûr être compatible avec le FELIN.
http://www.senat.fr/compte-rendu-commissio...4/etr.html#toc9
Die Eckdaten:
- keine französische Waffe
- 5.56mm
- eine langläufige Standardversion für die Infanterie sowie eine kürzere Version
- Volumen 60000 Exemplare der Standardversion
- Kosten 400 Millionen Euro für die drei Teilstreitkräfte
Interessant in diesem Zusammenhang ist, dass sich eine französische Firma namens France Armes vorgenommen hat am heutigen 17. Januar einen eigenen möglichen Nachfolger des FAMAS der STAT (Section technique de l’armée de terre) zu präsentieren:
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Saint-Etienne: le pari fou de l’armurier qui veut équiper l’armée française
Publié le 14/01/2012 à 06:00
Etienne Faverjon présentera son arme le 17 janvier à la Section technique de l’Armée de terre. Photo Claude Essertel
Un pari fou. Le jeune patron de « France Armes » se lance sur un marché jusque-là réservé aux entreprises spécialisées. Mardi prochain, il présentera à l’Armée française son prototype pour équiper les soldats.
« C’est un rêve de gamin, un pari, un pied-de-nez, j’en ai bien conscience, mais je pense sincèrement que c’est réalisable ». Étienne Faverjon, 29 ans, un ancien de la nouvelle société Manufrance a conçu et réalisé un fusil d’assaut. Il le présentera le mardi 17 janvier à la STAT (Section technique de l’armée de terre) à Satory, un service qui a en charge les achats de matériels destinés à l’armée française. Ce jour-là, le concepteur sera auditionné, l’arme sera essayée. Ensuite, la STAT émettra son avis auprès des financeurs de la direction de l’armement.
Dans le processus de remplacement du vieux fusil d’assaut Famas, (le « clairon »), toujours utilisé aujourd’hui, un mar- ché d’au moins 200 000 armes, nous sommes dans la phase consultative. Étienne Faverjon sait qu’il sera en concurrence avec des géants, l’allemand Hecler et Koch et le Belge FN Herstall, entre autres, qui proposeront leur fusil.
Quelle chance peut bien avoir l’entreprise individuelle du Stéphanois ? « En France, on n’a plus de fabricant d’armes. Je me suis dit, « On n’est pas plus bête que les autres. On a une tradition. Ici on sait faire. C’est de la mécanique de base. À Saint-Etienne, on a toutes les entreprises de mécanique pour usiner et assembler » explique Étienne Faverjon, dans son petit atelier où il a travaillé sur son prototype. L’ arme qu’il propose « s’inspire du M16, version militaire de l’AR 15 américain » dit-il. Le fusil a de « gros avantages, un système d’emprunt de gaz qui évite l’encrassement, un sélecteur quatre positions, des munitions standardisées OTAN, un entretien simple, des contrôles ambidextres et un prix compétitif (2 200 euros).
Voilà un an et demi que sa petite société France Armes (1) travaille sur le prototype. Il a été réalisé grâce à des sous-traitants stéphanois. « On a tiré plus de 3 000 cartouches, on l’a maltraité, ça marche très bien » dit l’armurier. En attendant de modifier ses statuts et de grossir en capital, en cas de besoin, Il mesure la longueur du chemin, la hardiesse de l’entreprise, mais bon « c’est à tenter ».
(1) La société France Armes, qu’il a rachetée en 2009, est spécialisée dans la réparation d’armes de 1 e et 4 e catégories soumises à autorisation.
Alain Colombet
Publié le 14/01/2012 à 06:00
Etienne Faverjon présentera son arme le 17 janvier à la Section technique de l’Armée de terre. Photo Claude Essertel
Un pari fou. Le jeune patron de « France Armes » se lance sur un marché jusque-là réservé aux entreprises spécialisées. Mardi prochain, il présentera à l’Armée française son prototype pour équiper les soldats.
« C’est un rêve de gamin, un pari, un pied-de-nez, j’en ai bien conscience, mais je pense sincèrement que c’est réalisable ». Étienne Faverjon, 29 ans, un ancien de la nouvelle société Manufrance a conçu et réalisé un fusil d’assaut. Il le présentera le mardi 17 janvier à la STAT (Section technique de l’armée de terre) à Satory, un service qui a en charge les achats de matériels destinés à l’armée française. Ce jour-là, le concepteur sera auditionné, l’arme sera essayée. Ensuite, la STAT émettra son avis auprès des financeurs de la direction de l’armement.
Dans le processus de remplacement du vieux fusil d’assaut Famas, (le « clairon »), toujours utilisé aujourd’hui, un mar- ché d’au moins 200 000 armes, nous sommes dans la phase consultative. Étienne Faverjon sait qu’il sera en concurrence avec des géants, l’allemand Hecler et Koch et le Belge FN Herstall, entre autres, qui proposeront leur fusil.
Quelle chance peut bien avoir l’entreprise individuelle du Stéphanois ? « En France, on n’a plus de fabricant d’armes. Je me suis dit, « On n’est pas plus bête que les autres. On a une tradition. Ici on sait faire. C’est de la mécanique de base. À Saint-Etienne, on a toutes les entreprises de mécanique pour usiner et assembler » explique Étienne Faverjon, dans son petit atelier où il a travaillé sur son prototype. L’ arme qu’il propose « s’inspire du M16, version militaire de l’AR 15 américain » dit-il. Le fusil a de « gros avantages, un système d’emprunt de gaz qui évite l’encrassement, un sélecteur quatre positions, des munitions standardisées OTAN, un entretien simple, des contrôles ambidextres et un prix compétitif (2 200 euros).
Voilà un an et demi que sa petite société France Armes (1) travaille sur le prototype. Il a été réalisé grâce à des sous-traitants stéphanois. « On a tiré plus de 3 000 cartouches, on l’a maltraité, ça marche très bien » dit l’armurier. En attendant de modifier ses statuts et de grossir en capital, en cas de besoin, Il mesure la longueur du chemin, la hardiesse de l’entreprise, mais bon « c’est à tenter ».
(1) La société France Armes, qu’il a rachetée en 2009, est spécialisée dans la réparation d’armes de 1 e et 4 e catégories soumises à autorisation.
Alain Colombet
http://www.leprogres.fr/loire/2012/01/14/l...armee-francaise